Métier : Réalisateur, Scénariste, Producteur, Comédien et Auteur

Président du jury Fictions

Jean-Pierre Mocky débute comme acteur entre la France et l’Italie. Il a la chance de travailler avec Pierre Fresnay qui le découvre et de suivre la classe de Louis Jouvet au Conservatoire.

Son parcours croise Marcel Carné, Jean Dréville, Marcel L’Herbier, Jean Cocteau, Jean Anouilh, Claude Autant-Lara, Henri Decoin, Jean Delannoy, Raymond Rouleau, Ingrid Bergman, Michelangelo Antonioni ou encore Federico Fellini et Luchino Visconti dont il a été brièvement l’assistant. Il adapte Hervé Bazin avec La Tête contre les murs réalisé par Georges Franju. Avec Les Dragueurs s’ouvre une carrière de cinéaste prolifique. En soixante-dix ans, il signe soixante-trois longs métrages et impose un style bien à lui, provocateur, hédoniste et libertaire.
Il s’inspire souvent de la littérature à l’instar de La Grande Frousse d’après Jean Ray, Un linceul n’a pas de poche, tiré d’Horace McCoy et Le Mari de Léon, adapté de Frédéric Dard. Alternant farces, polars et poursuites, il constitue derrière lui une troupe d’habitués comme Bourvil, Michel Serrault, Jean Poiret, Michael Lonsdale, Dominique Zardi, Richard Bohringer, Bernadette Lafont et Jean-Claude Rohmer et des inattendus comme Dick Rivers, Nino Ferrer, Sim et Noël Godin. Il dirige souvent de grandes vedettes comme Philippe Noiret dans Le Témoin, Jacques Dutronc et Jacqueline Maillan dans Y a-t-il un Français dans la salle ?, Catherine Deneuve dans Agent trouble qui vaut un César à Dominique Lavanant, Jeanne Moreau dans Le Miraculé ou Jane Birkin et Sabine Azéma dans Noir comme le souvenir.
Avec le talent d’un caricaturiste et d’un moraliste acerbe, il s’attaque à la corruption par l’argent dans Un couple, Snobs ! et Les Vierges, fait part de son anticléricalisme dans Un drôle de paroissien, dézingue la télévision dans La Grande Lessive (!), pourfend l’administration dans Les Compagnons de Marguerite, accuse l’univers du sport dans À mort l’arbitre et défend les laissés-pour-compte dans toute son œuvre qui prône les chemins de travers.
Parmi ses autres films marquants, on peut citer La Grande Frousse, L’Ibis rouge, Le Piège à cons, Le Pactole, Les Saisons du plaisir et Ville à vendre. Il continue de résister aux pressions du métier avec un système de production alternatif, de Robin des mers au Furet, en passant par 13 French Street et Le Mentor. Il retrouve un second souffle grâce à la chaîne 13ème Rue pour laquelle il lance la collection Myster Mocky présente.
Propriétaire du cinéma Le Brady, puis de l’Action Ecoles devenu le Desperado, Jean-Pierre Mocky rachète récemment l’Action Christine rebaptisé le Christine 21 où il prolonge l’esprit de ses fondateurs Jean-Max Causse et Jean-Marie Rodon.
Il a publié plusieurs livres de mémoires dont, récemment, Je vais encore me faire des amis ! et Une œuvre en solo.

Métier : Réalisateur, Producteur, Scénariste, Auteur et Journaliste

Président du jury Documentaires

Daniel Leconte débute au Monde Diplomatique et Libération comme grand reporter avant d’intégrer France Culture et la chaîne Antenne 2 pour laquelle il couvre l’actualité internationale et présente le journal télévisé.

Il produit également et anime le magazine L’Histoire immédiate. Il reçoit par ailleurs le Prix des Droits de l’Homme de la LICRA pour son film Refuzniks ou la liberté retrouvée et les Prix Albert Londres, Ondas et Input pour La Deuxième Vie de Klaus Barbie. La mini-série documentaire Le Rêve perdu de Nicolas Kazakov qui couvre sept décennies d’Histoire russe lui vaut une nouvelle fois le Prix Input. Au sein de la chaîne franco-allemande Arte dont il est directeur de l’information de 1991 à 1994, il anime De quoi j’me mêle !, émission-débat bimensuelle qui suit les documentaires diffusés lors des soirées Thema. Il produit, de plus, les émissions Transit et Zanzibar.
À la tête des sociétés de production Doc en stock et Films en stock, il finance plus de quatre cents documentaires et en réalise une cinquantaine. Ses productions reflètent ses idéaux et traitent de sujets sensibles à l’instar de L’Avocat du diable, Nous, enfants d’homos et Le 11 septembre n’a pas eu lieu.
Derrière la caméra, il manifeste son engagement et sa vision impliquée dans les évènements qui le préoccupent comme dans United We Stand et Afghanistan, la guerre pour de vrai. Toujours pour Arte, il lance la mini-série documentaire Lénine, si tu savais qui fait partie de la série Le Rêve perdu de Nicolas Kazakov et évoque la Russie post-communiste, puis la collection L’Enfance d’un chef, consacrée à la jeunesse de grandes figures historiques. Au sein de Films en stock, il produit les fictions Princesse Marie de Benoît Jacquot, Au crépuscule des temps de Sarah Lévy et Monsieur Max de Gabriel Aghion ou encore le long métrage La Ravisseuse d’Antoine Santana. Comme réalisateur et producteur, il présente en sélection officielle au 61ème Festival de Cannes et au Festival de New York C’est dur d’être aimé par des cons, documentaire qui retrace l’historique de la controverse autour des caricatures du prophète Mahomet, publiées dans Charlie Hebdo.
Il vit une nouvelle aventure exceptionnelle grâce à Carlos d’Olivier Assayas qui revient sur la vie du révolutionnaire et terroriste vénézuélien Ilich Ramírez Sánchez. Diffusé à la fois sur Canal + et en salles dans une version raccourcie, le film dont il a l’idée originale et qu’il produit et co-écrit est acclamé par la critique française et internationale. Il est sélectionné hors compétition à Cannes et reçoit deux nominations aux Golden Globes, aux Emmy Awards et aux César. En couronnement de ce triomphe, il obtient le Golden Globe de la Meilleure Mini-série ou Meilleur Téléfilm et permet à Edgar Ramirez de remporter le César du Meilleur Espoir Masculin.
Daniel Leconte lève ensuite le voile sur l’affaire Clearstream avec Le Bal des menteurs, nommé au César du Meilleur Documentaire et diffusé sur Canal + dans une version longue sous le titre Le Grand Bal des menteurs. Co-réalisé avec Emmanuel Leconte, L’Humour à mort évoque l’attentat contre Charlie Hebdo du 7 janvier 2015. Sorti le 16 décembre dernier, il est sélectionné aux Festival de Toronto (TIFF) et de Copenhague (CPH:DOX).
Cité à plusieurs reprises au FIPA et aux Prix Europa et Input qu’il a obtenu deux fois, Daniel Leconte est également l’auteur du livre Camus, si tu savais, paru aux éditions du Seuil.

Métier : Dresseur de fauves

Adolescent, Thierry Le Portier assiste à la leçon de dompte d’un vieux dresseur au zoo de Marseille qui lui révèle sa vocation.

Après des expériences au cirque et au music-hall, il débute sa carrière au cinéma sous le parrainage de Pier Paolo Pasolini avec Les Mille et une nuits. Jean-Jacques Annaud fait ensuite appel à ses compétences pour le dressage du puma de L’Ours et Jean-Jacques Beineix pour les fauves de Roselyne et les lions, dont le scénario est entièrement inspiré de son histoire personnelle.
Il est également sollicité par Patrick Grandperret sur le tournage de L’Enfant lion et Le Maître des éléphants avant de s’occuper des lions de L’Ombre et la proie de Stephen Hopkins et des tigres de Double Team, signé Tsui Hark.
Il rejoint ensuite l’arène de Gladiator, sous la houlette de Ridley Scott et participe à l’aventure d’Astérix et Obélix contre César de Claude Zidi, d’Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre d’Alain Chabat, du Pacte des loups de Christophe Gans et du Petit Poucet d’Olivier Dahan.
Il retrouve Jean-Jacques Annaud à l’occasion de Deux frères et embarque récemment pour L’Odyssée de Pi d’Ang Lee.
Devenu une référence française et internationale en matière de dressage de fauves pour le grand et le petit écran, Thierry Le Portier dompte avec la même habileté tigres, lions, léopards, panthères noires, loups et hyènes. Il a également travaillé sur de nombreuses publicités comme les peintures Dulux Valentine, les stations Esso et Cartier ainsi qu’à plusieurs productions télévisées et spectacles vivants : Le Puy du Fou, Disneyland Paris, cirque Jean Richard, Folies Bergères… Il est le dresseur attitré de l’émission estivale Fort Boyard sur France 2.

Métier : Dresseuse de fauves

Dès l’âge de 18 ans, Félindra s’initie au domptage des fauves auprès de Thierry Le Portier, dont elle devient la fidèle collaboratrice.

À l’exception de L’Enfant lion et Le Pacte des loups, elle accompagne son mentor sur tous les tournages en tant que première assistante. Depuis 1991, elle s’est imposée comme un personnage culte de l’émission Fort Boyard, où elle s’occupe des félins sur le plateau et exécute le geste rituel final : tourner la fameuse tête de tigre qui annonce aux candidats s’ils ont trouvé le bon mot de passe.

Métier : Comédienne

Cécile Bois fréquente le Conservatoire de Bordeaux avant d’intégrer une troupe de théâtre amateur, «Le Théâtre en vrac» avec laquelle elle débute sur scène. À Paris, elle entre à la Rue Blanche et décroche ses premiers rôles en parallèle.

Au théâtre, elle interprète les pièces Zapping, solitude, parloir de Patrick Cailleau et Volpone de Jules Romains. Au cinéma, elle est choisie par René Féret pour jouer dans Promenade d’été et par Claude Berri pour tenir le rôle de Cécile Grégoire dans Germinal, d’après Émile Zola. Elle retrouve René Féret dans La Place d’un autre où elle tient le rôle principal au côté de Samuel Le Bihan et donne la réplique à Richard Bohringer dans Le Montreur de boxe – Lucky Punch de Dominique Ladoge.
Sur le petit écran, elle apparaît dans Le Chasseur de la nuit de Jacques Renard et la série policière Navarro. Elle vit ensuite une expérience exceptionnelle grâce à Robert Hossein qui la sollicite pour succéder à Michèle Mercier dans le rôle mythique d’Angélique pour le spectacle Angélique, marquise des anges, adapté du film homonyme. Durant cent trente représentations au Palais des Sports, elle devient la clé de voûte de cette superproduction théâtrale qui rencontre un succès triomphal. Elle change de registre et tourne en Afrique le film Dakan de Mohamed Camara.
À la télévision, elle joue par la suite dans Les Alsaciens ou les deux Mathilde de Michel Favart, Une soupe aux herbes sauvages d’Alain Bonnot et La Maison d’Alexina de Mehdi Charef. Sur grand écran, elle est dirigée par Jean-Pierre Jackson dans Ça n’empêche pas les sentiments, Pierre-Olivier Scotto dans Le Roman de Lulu et Gérard Corbiau dans Le Roi danse où elle incarne la femme de Lully. Elle rejoint ensuite les Frères Taviani pour Résurrection d’après Léon Tolstoï au côté de Marina Vlady. Cécile Bois figure également au générique de La Grande Vie ! et Une belle histoire de Philippe Dajoux, Les Mots bleus d’Alain Corneau et Trésor, l’ultime réalisation de Claude Berri. Elle revient au théâtre avec les pièces La Souricière d’Agatha Christie, mise en scène par Gérard Moulévrier et Les Demoiselles d’Avignon de Jaime Salom, sous la direction de Jean-Pierre Dravel et Olivier Macé.
Elle continue sa carrière à la télévision, participant à de nombreuses séries parmi lesquelles Femmes de loi, Ariane Ferry dont elle est l’héroïne, Joséphine, ange gardien, Sauveur Giordano, Une famille formidable, Camping Paradis et Alice Nevers, le juge est une femme.
Elle est également à l’affiche de plusieurs téléfilms ou mini-feuilletons comme Agathe contre Agathe et Envers et contre tous de Thierry Binisti, Marie Besnard, l’empoisonneuse de Christian Faure, Accusé Mendès France de Laurent Heynemann et Richelieu, la Pourpre et le Sang d’Henri Helman. Depuis quatre saisons, elle tient le rôle-titre de la série policière à succès Candice Renoir, diffusée sur France 2.

Métier : Journaliste

Née en 1962, Isabelle Danel est journaliste depuis 1983.

Spécialisée dans le cinéma elle a travaillé à Télérama, L’événement, DS, Rolling Stone, Je Bouquine et écrit actuellement à Première, Version Fémina, Les Fiches du Cinéma et Bande à part. Elle est l’auteur du roman pour enfants Ma belle mère est une sorcière (École des Loisirs), a contribué au fil des éditions à L’Année du Cinéma (Calmann-Lévy) et signé En haut des marches le cinéma (Les Carnets de l’Info), Conversation avec Robert Guédiguian (Scrinéo), Marilyn Monroe de A à Z (Tana), Bluwal pionnier de la télévision (Scrinéo). Depuis juin 2013, elle est Présidente du Syndicat Français de la Critique de Cinéma.

Métier : Comédienne

Née d’une mère violoniste et d’un père professeur de théâtre, Anamaria Marinca se tourne vers le métier d’actrice en intégrant l’École des Arts George Enescu en Roumanie.

À 25 ans, son interprétation dans la mini-série Sex Traffic lui vaut de nombreuses récompenses, notamment le Prix de la Meilleure Actrice lors des BAFTA TV Awards 2005. Ce rôle émeut le monde télévisuel et lui sert de tremplin pour une carrière à l’international. En 2007, elle apparaît dans L’Homme sans âge de Francis Ford Coppola mais c’est le film lauréat de la Palme d’Or du 60ème Festival de Cannes, 4 mois, 3 semaines, 2 jours de Cristian Mungiu sur la condition des femmes et l’interdiction d’avorter sous Nicolae Ceaușescu, qui lui permet de recevoir des critiques très laudatives et d’obtenir de nombreux prix et nominations lors des cérémonies de récompenses internationales (nomination au Prix de la Meilleure Actrice Européenne 2007, Prix du Cercle des Critiques de Film de Londres pour la Meilleure Actrice 2008 et Prix de la Meilleure Actrice lors du Palm Springs International Film Festival, Prix de la Meilleure Actrice 2007 lors du Festival International du Film de Stockholm).
Elle enchaîne avec Five Minutes of Heaven de l’Allemand Olivier Hirschbiegel et La Comtesse de et avec Julie Delpy qui revient sur le mythe d’Erzébeth Báthory. Poursuivant une carrière entre l’Europe et l’Amérique, elle est également à l’affiche de La Révélation d’Hans-Christian Schmid, Perfect Sense de David Mackenzie, Un nuage dans un verre d’eau de Srinath Samarasinghe et du film de science fiction Europa Report de Sebastián Cordero. En 2014, elle joue dans Fury de David Ayer au côté de Brad Pitt et tient le rôle d’Ivona, l’année suivante, dans Floride de Philippe Le Guay avec Jean Rochefort et Sandrine Kiberlain.

Métier : Comédienne

Bachelière en 1996, Sophie Guillemin est remarquée en 1998 par Cédric Kahn qui lui offre son premier rôle dans L’Ennui. Ce film lui vaut une nomination en tant que Meilleur Espoir Féminin aux César.

Deux ans plus tard, elle fait partie du casting d’On fait comme on dit et d’Harry, un ami qui vous veut du bien de Dominik Moll, présenté en compétition au Festival de Cannes. Ce dernier lui apporte une nouvelle nomination aux César. De jolis films suivent dans des registres très différents : des comédies comme Ça ira mieux demain de Jeanne Labrune aux côtés de Nathalie Baye et Jean-Pierre Daroussin et Du côté des filles avec Clémentine Célarié et des comédies dramatiques telles qu’À la folie, pas du tout où elle incarne la meilleure amie d’Audrey Tautou, Un chat un chat de Sophie Fillières avec Chiara Mastroïani, Gamines d’Eléonore Faucher, adapté du roman de Sylvie Testud et La Tête en friche de Jean Becker aux côtés de Gérard Depardieu et Gisèle Casadesus. Elle tourne également dans le thriller Commis d’office avec Roschdy Zem et sera prochainement à l’affiche de Malgré la nuit de Philippe Grandieux aux côtés de Roxane Mesquida et Paul Hamy.

Métier : Comédienne

Sarah Stern a été formée au Studio Théâtre d’Asnières. En 2006, elle intègre pour trois ans la Royale Académie d’Art Dramatique à Londres. Elle débute dans Les Amants du Flore, réalisé par Ilan Duran Cohen.

En 2011, elle incarne Stéphanie Tuche, dans la comédie Les Tuche d’Olivier Baroux. Elle est également à l’affiche de Comme un homme de Safy Nebbou ; elle y joue le rôle d’une professeure qui se fait kidnapper par deux adolescents. En 2012, elle est Jeanne de Berry dans la série des Borgia. En 2013, elle fait partie de la sélection Talents Cannes, elle est Rosette dans On ne badine pas avec Rosette d’Aure Atika. En 2015, elle tourne dans Mathilda du réalisateur russe Alexey Uchitel, elle retrouve le personnage de Stéphanie Tuche dans Les Tuche 2 – Le Rêve américain et incarne Zoey Passeron dans la série Trepalium réalisée par Vincent Lannoo, sur Arte.

Métier : Journaliste

Passionnée par le Septième Art depuis son plus jeune âge, Nicole Real est une journaliste indépendante spécialisée dans le cinéma, la télévision et le théâtre.

Elle a collaboré à plusieurs radios et magazines de la presse écrite. Elle est aussi correspondante de l’agence de presse Radio « Good News Presse » et d’une agence de presse écrite qui regroupe une quinzaine de titres. Elle a couvert la plupart des grands festivals : Cannes, Venise, Berlin et… Luchon ! Pour elle, les films se classent en deux catégories : les bons et les moins bons.