Métier : Réalisateur, Producteur, Scénariste, Auteur et Journaliste

Président du jury Documentaires

Daniel Leconte débute au Monde Diplomatique et Libération comme grand reporter avant d’intégrer France Culture et la chaîne Antenne 2 pour laquelle il couvre l’actualité internationale et présente le journal télévisé.

Il produit également et anime le magazine L’Histoire immédiate. Il reçoit par ailleurs le Prix des Droits de l’Homme de la LICRA pour son film Refuzniks ou la liberté retrouvée et les Prix Albert Londres, Ondas et Input pour La Deuxième Vie de Klaus Barbie. La mini-série documentaire Le Rêve perdu de Nicolas Kazakov qui couvre sept décennies d’Histoire russe lui vaut une nouvelle fois le Prix Input. Au sein de la chaîne franco-allemande Arte dont il est directeur de l’information de 1991 à 1994, il anime De quoi j’me mêle !, émission-débat bimensuelle qui suit les documentaires diffusés lors des soirées Thema. Il produit, de plus, les émissions Transit et Zanzibar.
À la tête des sociétés de production Doc en stock et Films en stock, il finance plus de quatre cents documentaires et en réalise une cinquantaine. Ses productions reflètent ses idéaux et traitent de sujets sensibles à l’instar de L’Avocat du diable, Nous, enfants d’homos et Le 11 septembre n’a pas eu lieu.
Derrière la caméra, il manifeste son engagement et sa vision impliquée dans les évènements qui le préoccupent comme dans United We Stand et Afghanistan, la guerre pour de vrai. Toujours pour Arte, il lance la mini-série documentaire Lénine, si tu savais qui fait partie de la série Le Rêve perdu de Nicolas Kazakov et évoque la Russie post-communiste, puis la collection L’Enfance d’un chef, consacrée à la jeunesse de grandes figures historiques. Au sein de Films en stock, il produit les fictions Princesse Marie de Benoît Jacquot, Au crépuscule des temps de Sarah Lévy et Monsieur Max de Gabriel Aghion ou encore le long métrage La Ravisseuse d’Antoine Santana. Comme réalisateur et producteur, il présente en sélection officielle au 61ème Festival de Cannes et au Festival de New York C’est dur d’être aimé par des cons, documentaire qui retrace l’historique de la controverse autour des caricatures du prophète Mahomet, publiées dans Charlie Hebdo.
Il vit une nouvelle aventure exceptionnelle grâce à Carlos d’Olivier Assayas qui revient sur la vie du révolutionnaire et terroriste vénézuélien Ilich Ramírez Sánchez. Diffusé à la fois sur Canal + et en salles dans une version raccourcie, le film dont il a l’idée originale et qu’il produit et co-écrit est acclamé par la critique française et internationale. Il est sélectionné hors compétition à Cannes et reçoit deux nominations aux Golden Globes, aux Emmy Awards et aux César. En couronnement de ce triomphe, il obtient le Golden Globe de la Meilleure Mini-série ou Meilleur Téléfilm et permet à Edgar Ramirez de remporter le César du Meilleur Espoir Masculin.
Daniel Leconte lève ensuite le voile sur l’affaire Clearstream avec Le Bal des menteurs, nommé au César du Meilleur Documentaire et diffusé sur Canal + dans une version longue sous le titre Le Grand Bal des menteurs. Co-réalisé avec Emmanuel Leconte, L’Humour à mort évoque l’attentat contre Charlie Hebdo du 7 janvier 2015. Sorti le 16 décembre dernier, il est sélectionné aux Festival de Toronto (TIFF) et de Copenhague (CPH:DOX).
Cité à plusieurs reprises au FIPA et aux Prix Europa et Input qu’il a obtenu deux fois, Daniel Leconte est également l’auteur du livre Camus, si tu savais, paru aux éditions du Seuil.

Métier : Comédienne, Réalisatrice et Scénariste

Christine Citti suit les cours d’art dramatique de Patrice Chéreau au Théâtre des Amandiers de Nanterre avant de servir les textes de William Shakespeare, Arthur Schnitzler, Carlo Goldoni, Anton Tchekhov, Luigi Pirandello et Serge Kribus sous la direction de Jacques Mauclair, Alfredo Arias, Isabelle Nanty, Pierre Romans, Maurice Bénichou, Michel Fagadau et Jorge Lavelli.

Après avoir joué dans Mademoiselle Julie d’August Strindbergh, mis en scène par Didier Long, elle retrouve la scène des Amandiers grâce aux Fiancés de Loches de Georges Feydeau sous la direction de Jean-Louis Martinelli qui fait de nouveau appel à son talent pour Je ne serai plus jamais vieille de Fabienne Périneau et récemment L’Avare de Molière. Entre-temps, elle interprète Le Prix Martin d’Eugène Labiche à l’Odéon dans une mise en scène de Peter Stein. Visage familier du court métrage et du petit écran, elle participe à de nombreux téléfilms à succès, réalisés notamment par Jean-Pierre Marchand, Édouard Molinaro, Luc Béraud, Frédéric Krivine, Arnaud Sélignac, Michaëla Watteaux, Philippe de Broca, Sébastien Grall, Emmanuelle Bercot, Lorraine Lévy et Serge Meynard. Elle prête ses traits à George Sand dans George Sand, une femme libre de Gérard Poitou-Weber et participe aux sagas La Vallée des espoirs de Jean-Pierre Marchand, Victoire ou la douleur des femmes de Nadine Trintignant et Le Réveillon des bonnes de Michel Hassan. Elle gagne par ailleurs l’affection des téléspectateurs grâce aux séries P.J. et Les Enquêtes d’Eloïse Rome dont elle est l’héroïne. Au cinéma, elle apparaît dans La Galette des rois de Jean-Michel Ribes et Pékin central de Camille de Casabianca, La Thune de Philippe Galand, Consentement mutuel de Bernard Stora et Ça commence aujourd’hui de Bertrand Tavernier. Comme scénariste et réalisatrice, elle signe un court et un long métrage dans lesquels elle dirige Emmanuelle Béart et Michel Piccoli : Le Bateau de Lu et Rupture(s). À l’affiche de Mamirole de Brigitte Coscas, L’Envol de Steve Suissa et Le Cœur à l’ouvrage de Laurent Dussaux, elle tient le rôle-titre de Suzanne de Viviane Candas et devient la mère de Déborah François dans La Tourneuse de page de Denis Dercourt ainsi que l’ex-compagne et manager de Gérard Depardieu dans Quand j’étais chanteur de Xavier Giannoli pour lequel elle est nommée aux César. Elle est sollicitée à trois reprises par Fabien Onteniente dans Camping, sa suite et Disco et figure au générique de la comédie déjantée Fool Moon de Jérôme L’Hotsky. On la remarque par ailleurs dans Nés en 1968 d’Olivier Ducastel et Jacques Martineau, Je suis heureux que ma mère soit vivante de Claude et Nathan Miller et Ces amours-là de Claude Lelouch. Elle tourne ensuite avec Charlotte de Turckheim dans Mince alors !, Emily Atef dans Tue-moi et Pascal Thomas dans Valentin Valentin. On la verra prochainement dans Going to Brazil de Patrick Mille et L’Origine de la violence d’Élie Chouraqui.

Métier : Comédien, Réalisateur et Scénariste

Natif d’Arménie, Serge Avédikian suit les cours d’art dramatique des Conservatoires de Meudon et Paris. Il crée la compagnie Le Théâtre de la fenêtre et monte plusieurs spectacles.

Il fait ses premiers pas au cinéma dans Nous étions un seul homme de Philippe Valois et Le Pull-over rouge de Michel Drach dans lequel il tient le rôle de Christian Ranucci. Très présent à la télévision, il apparaît dans Toutes griffes dehors de Michel Boisrond, L’Été de tous les chagrins de Serge Moati et les séries La Crim, Quai N°1 et Louis Page ou plus récemment les fictions Les Mauvais Jours de Pascale Bailly, Allemagne 1918 de Bernd Fischerauer et Entre vents et marées de Josée Dayan.
Sur grand écran, il défend des projets singuliers et engagés à l’instar d’Haltéroflic de Philippe Valois, La Diagonale du fou de Richard Dembo, L’Aube de Miklós Jancsó et L’Orchestre rouge de Jacques Rouffio. Il joue par ailleurs aux côtés d’Élodie Bouchez et Benoît Magimel dans Le Cahier volé de Christine Lipinska et auprès de Kristin Scott Thomas et Melvil Poupaud dans Souvenir de Michael Shamberg. Il est également remarqué dans Disparus de Gilles Bourdos, Labirintos de Mikael Dovlatyan, Vive la mariée… et la libération du Kurdistan d’Hiner Saleem et Paris, mon petit corps est bien las de ce grand monde de Franssou Prenant.
Figure majeure de la mémoire arménienne, il participe à plusieurs films sur son pays natal : Mayrig d’Henri Verneuil, Aram de Robert Kechichian ou encore Le Voyage en Arménie, L’Armée du crime et Une histoire de fou de Robert Guédiguian. Au générique de la comédie dramatique Viva Laldjérie de Nadir Moknèche et du thriller Agents secrets de Frédéric Schoendoerffer, il tient le rôle du père d’Irane dans Poulet aux prunes de Marjanne Satrapi et Vincent Paronnaud. En parallèle au cinéma, il continue son activité au théâtre où il joue Botho Strauss, Jean Genêt, Marivaux, Paul Claudel, Dan Franck, Camilo José Cela, Charles-Ferdinand Ramuz, Tennessee Williams, Pierre Corneille et William Shakespeare.
Serge Avédikian est également scénariste et réalisateur. On lui doit les documentaires On était déjà jeune, Histoire de chiens et Nous avons bu la même eau dans lequel il retourne au village de son grand père et mêle passé, présent et avenir. Auteur de nombreux courts métrages, il signe des fictions comme Mission accomplie et M’sieurs-dames, des essais poétiques tels que Terra emota et Lux aeterna et des films d’animation parmi lesquels Ligne de vie, Un beau matin et Chienne d’histoire qui lui vaut la Palme d’Or du Court Métrage au 63ème Festival de Cannes. Après avoir mis en scène un l’opéra arménien Anouch d’Armen Tigranian dont il a aussi adapté le livret, il réalise son premier long métrage de fiction, Le Scandale Paradjanov ou la vie tumultueuse d’un artiste soviétique, dont il interprète le rôle-titre.

Métier : Acteur, Réalisateur et Scénariste

Acteur de théâtre, Francis Renaud s’est peu à peu tourné vers la télévision et le cinéma. Il rejoint Paris après une scolarité difficile pour réaliser son rêve et devenir acteur.

Après un passage au Conservatoire du 10ème arrondissement de Paris et plusieurs stages de comédie, Francis Renaud débute sa carrière de comédien sur les planches en 1992. Un an plus tard, il se dirige vers la télévision et tourne sous la direction de Caroline Huppert pour Un pull par-dessus l’autre. Le petit écran l’accueille à bras ouverts. Francis Renaud apparait notamment dans Docteur Sylvestre en 1996, dans 3 épisodes de Police District en 2000 ou encore en 2010 dans R.I.S Police Scientifique. Les téléspectateurs le découvrent également dans les sagas estivales telles que Zodiaque en 2004 et Le Maître du Zodiaque en 2006. La même année, il obtient le rôle principal du téléfilm revenant sur la mort du petit Grégory Villemin : L’Affaire Villemin. En 2009, il est également l’un des personnages principaux de la fiction de France 3 : Un Village français. En 2011, Francis Renaud interprète François Villon dans Je, François Villon, voleur, assassin, poète de Serge Meynard. Il a également tourné dans La Commune réalisée par Philippe Tribois, écrite par Abdel Raouf Dafri et dans la deuxième saison de Braquo, la série de Canal +. Si Francis Renaud est un habitué du petit écran, il est également un acteur connu et reconnu du 7ème art français.
Il a effectué ses premiers pas pour le cinéma comme figurant en 1989 dans L’Invité surprise de Georges Lautner et en 1991 dans La Vieille qui marchait dans la mer de Laurent Heynemann. Mais c’est en 1994 qu’il prend son envol et se fait remarquer dans la profession grâce à sa prestation dans Pigalle de Karim Dridi. Ce rôle de pickpocket lui vaut d’ailleurs le Prix Michel Simon en 1996 ainsi qu’un prix spécial au Festival de Genève. Sa carrière est lancée.
Grâce à ce premier rôle-titre, Francis Renaud est courtisé par les plus grands réalisateurs. En 1996, il est à l’affiche de 2 films : Parfait amour ! de Catherine Breillat et Chacun cherche son chat de Cédric Klapisch. En 2001, il est choisi par Olivier Marchal, rencontré lors du tournage de Police District, pour interpréter Rocky dans Gangsters.
C’est le début d’une belle collaboration artistique entre les deux hommes. Habitué des seconds rôles, Francis Renaud est à l’affiche des trois autres réalisations d’Olivier Marchal : 36 Quai des Orfèvres en 2004, MR 73 en 2007 et Les Lyonnais en 2011. Les cinéphiles ont également découvert Francis Renaud en 2003 dans Les Rivières Pourpres 2 : les Anges de l’apocalypse d’Olivier Dahan ou encore en 2009 dans R.T.T de Frédéric Berthe. En 2012, Francis Renaud est à l’affiche de trois films différents : Aux yeux de tous de Cédric Jimenez, Le Guetteur de Michele Placido et Le Diable dans la peau de Gilles Martinerie et il retrouve Kad Merad dans un drame signé Christophe Lamotte Disparu en Hiver. D’acteur, Francis Renaud est devenu réalisateur et scénariste en l’an 2000. Il a en effet sorti sa première réalisation baptisée Marie, Nonna, la vierge et moi.
Il se fait remarquer dans les films de genre Mutants de David Morley sélectionné au festival de Gérardmer en 2008. En 2012, il joue dans le film Aux yeux des Vivants d’Alexandre Bustillo et Julien Maury. En 2015, il tourne la série d’Olivier Marchal Section-Zéro pour Canal+. On peut le voir aussi aux côtés d’Alexandra Lamy et de Pascal Elbé dans la série adaptée du best-seller d’Harlan Coben pour TF1 dans Une chance de trop et, plus récemment, le téléfilm prestigieux de Claude-Michel Rome diffusé sur France2 Stavisky, l’escroc du siècle avec Tomer Sisley et Isabelle Gélinas.
Il vient d’achever le premier long-métrage interactif de Franck Florino L’Araignée rouge initié par Robert Hossein avec Laura Smet, Tcheky Karyo, Pascal Elbé, Alessendra Martines, Catalina Denis, Luciano Gomes.
Entre deux tournages, Francis Renaud peint, expose lorsqu’il n’est pas derrière les fourneaux à mijoter de bons petits plats dont il échange ses recettes avec son ami Frédéric Anton.