Métier : Réalisateur, Scénariste, Producteur, Comédien et Auteur

Président du jury Fictions

Jean-Pierre Mocky débute comme acteur entre la France et l’Italie. Il a la chance de travailler avec Pierre Fresnay qui le découvre et de suivre la classe de Louis Jouvet au Conservatoire.

Son parcours croise Marcel Carné, Jean Dréville, Marcel L’Herbier, Jean Cocteau, Jean Anouilh, Claude Autant-Lara, Henri Decoin, Jean Delannoy, Raymond Rouleau, Ingrid Bergman, Michelangelo Antonioni ou encore Federico Fellini et Luchino Visconti dont il a été brièvement l’assistant. Il adapte Hervé Bazin avec La Tête contre les murs réalisé par Georges Franju. Avec Les Dragueurs s’ouvre une carrière de cinéaste prolifique. En soixante-dix ans, il signe soixante-trois longs métrages et impose un style bien à lui, provocateur, hédoniste et libertaire.
Il s’inspire souvent de la littérature à l’instar de La Grande Frousse d’après Jean Ray, Un linceul n’a pas de poche, tiré d’Horace McCoy et Le Mari de Léon, adapté de Frédéric Dard. Alternant farces, polars et poursuites, il constitue derrière lui une troupe d’habitués comme Bourvil, Michel Serrault, Jean Poiret, Michael Lonsdale, Dominique Zardi, Richard Bohringer, Bernadette Lafont et Jean-Claude Rohmer et des inattendus comme Dick Rivers, Nino Ferrer, Sim et Noël Godin. Il dirige souvent de grandes vedettes comme Philippe Noiret dans Le Témoin, Jacques Dutronc et Jacqueline Maillan dans Y a-t-il un Français dans la salle ?, Catherine Deneuve dans Agent trouble qui vaut un César à Dominique Lavanant, Jeanne Moreau dans Le Miraculé ou Jane Birkin et Sabine Azéma dans Noir comme le souvenir.
Avec le talent d’un caricaturiste et d’un moraliste acerbe, il s’attaque à la corruption par l’argent dans Un couple, Snobs ! et Les Vierges, fait part de son anticléricalisme dans Un drôle de paroissien, dézingue la télévision dans La Grande Lessive (!), pourfend l’administration dans Les Compagnons de Marguerite, accuse l’univers du sport dans À mort l’arbitre et défend les laissés-pour-compte dans toute son œuvre qui prône les chemins de travers.
Parmi ses autres films marquants, on peut citer La Grande Frousse, L’Ibis rouge, Le Piège à cons, Le Pactole, Les Saisons du plaisir et Ville à vendre. Il continue de résister aux pressions du métier avec un système de production alternatif, de Robin des mers au Furet, en passant par 13 French Street et Le Mentor. Il retrouve un second souffle grâce à la chaîne 13ème Rue pour laquelle il lance la collection Myster Mocky présente.
Propriétaire du cinéma Le Brady, puis de l’Action Ecoles devenu le Desperado, Jean-Pierre Mocky rachète récemment l’Action Christine rebaptisé le Christine 21 où il prolonge l’esprit de ses fondateurs Jean-Max Causse et Jean-Marie Rodon.
Il a publié plusieurs livres de mémoires dont, récemment, Je vais encore me faire des amis ! et Une œuvre en solo.

Métier : Comédienne

Cécile Bois fréquente le Conservatoire de Bordeaux avant d’intégrer une troupe de théâtre amateur, «Le Théâtre en vrac» avec laquelle elle débute sur scène. À Paris, elle entre à la Rue Blanche et décroche ses premiers rôles en parallèle.

Au théâtre, elle interprète les pièces Zapping, solitude, parloir de Patrick Cailleau et Volpone de Jules Romains. Au cinéma, elle est choisie par René Féret pour jouer dans Promenade d’été et par Claude Berri pour tenir le rôle de Cécile Grégoire dans Germinal, d’après Émile Zola. Elle retrouve René Féret dans La Place d’un autre où elle tient le rôle principal au côté de Samuel Le Bihan et donne la réplique à Richard Bohringer dans Le Montreur de boxe – Lucky Punch de Dominique Ladoge.
Sur le petit écran, elle apparaît dans Le Chasseur de la nuit de Jacques Renard et la série policière Navarro. Elle vit ensuite une expérience exceptionnelle grâce à Robert Hossein qui la sollicite pour succéder à Michèle Mercier dans le rôle mythique d’Angélique pour le spectacle Angélique, marquise des anges, adapté du film homonyme. Durant cent trente représentations au Palais des Sports, elle devient la clé de voûte de cette superproduction théâtrale qui rencontre un succès triomphal. Elle change de registre et tourne en Afrique le film Dakan de Mohamed Camara.
À la télévision, elle joue par la suite dans Les Alsaciens ou les deux Mathilde de Michel Favart, Une soupe aux herbes sauvages d’Alain Bonnot et La Maison d’Alexina de Mehdi Charef. Sur grand écran, elle est dirigée par Jean-Pierre Jackson dans Ça n’empêche pas les sentiments, Pierre-Olivier Scotto dans Le Roman de Lulu et Gérard Corbiau dans Le Roi danse où elle incarne la femme de Lully. Elle rejoint ensuite les Frères Taviani pour Résurrection d’après Léon Tolstoï au côté de Marina Vlady. Cécile Bois figure également au générique de La Grande Vie ! et Une belle histoire de Philippe Dajoux, Les Mots bleus d’Alain Corneau et Trésor, l’ultime réalisation de Claude Berri. Elle revient au théâtre avec les pièces La Souricière d’Agatha Christie, mise en scène par Gérard Moulévrier et Les Demoiselles d’Avignon de Jaime Salom, sous la direction de Jean-Pierre Dravel et Olivier Macé.
Elle continue sa carrière à la télévision, participant à de nombreuses séries parmi lesquelles Femmes de loi, Ariane Ferry dont elle est l’héroïne, Joséphine, ange gardien, Sauveur Giordano, Une famille formidable, Camping Paradis et Alice Nevers, le juge est une femme.
Elle est également à l’affiche de plusieurs téléfilms ou mini-feuilletons comme Agathe contre Agathe et Envers et contre tous de Thierry Binisti, Marie Besnard, l’empoisonneuse de Christian Faure, Accusé Mendès France de Laurent Heynemann et Richelieu, la Pourpre et le Sang d’Henri Helman. Depuis quatre saisons, elle tient le rôle-titre de la série policière à succès Candice Renoir, diffusée sur France 2.

Métier : Comédienne

Née d’une mère violoniste et d’un père professeur de théâtre, Anamaria Marinca se tourne vers le métier d’actrice en intégrant l’École des Arts George Enescu en Roumanie.

À 25 ans, son interprétation dans la mini-série Sex Traffic lui vaut de nombreuses récompenses, notamment le Prix de la Meilleure Actrice lors des BAFTA TV Awards 2005. Ce rôle émeut le monde télévisuel et lui sert de tremplin pour une carrière à l’international. En 2007, elle apparaît dans L’Homme sans âge de Francis Ford Coppola mais c’est le film lauréat de la Palme d’Or du 60ème Festival de Cannes, 4 mois, 3 semaines, 2 jours de Cristian Mungiu sur la condition des femmes et l’interdiction d’avorter sous Nicolae Ceaușescu, qui lui permet de recevoir des critiques très laudatives et d’obtenir de nombreux prix et nominations lors des cérémonies de récompenses internationales (nomination au Prix de la Meilleure Actrice Européenne 2007, Prix du Cercle des Critiques de Film de Londres pour la Meilleure Actrice 2008 et Prix de la Meilleure Actrice lors du Palm Springs International Film Festival, Prix de la Meilleure Actrice 2007 lors du Festival International du Film de Stockholm).
Elle enchaîne avec Five Minutes of Heaven de l’Allemand Olivier Hirschbiegel et La Comtesse de et avec Julie Delpy qui revient sur le mythe d’Erzébeth Báthory. Poursuivant une carrière entre l’Europe et l’Amérique, elle est également à l’affiche de La Révélation d’Hans-Christian Schmid, Perfect Sense de David Mackenzie, Un nuage dans un verre d’eau de Srinath Samarasinghe et du film de science fiction Europa Report de Sebastián Cordero. En 2014, elle joue dans Fury de David Ayer au côté de Brad Pitt et tient le rôle d’Ivona, l’année suivante, dans Floride de Philippe Le Guay avec Jean Rochefort et Sandrine Kiberlain.

Métier : Comédienne, Réalisatrice et Scénariste

Brigitte Roüan fait ses débuts face à la caméra de Jacques Rivette dans Out 1 : Noli me tangere. Elle apparaît dans quelques séries avant de tourner avec László Szabó dans Les Gants du diable et Bertrand Tavernier dans Que la fête commence….

Sur scène, elle interprète les pièces Thérèse est triste parce qu’elle rit quand on la b… de Coluche, Les Amoureux de Carlo Goldoni, mise en scène par Caroline Huppert et Hamlet de William Shakespeare sous la direction de Benno Besson, présentée à Avignon. On la retrouve dans les films Demain les mômes de Jean Pourtalé, Paradiso de Christian Bricout, Cause toujours… tu m’intéresses d’Édouard Molinaro, Le Mors aux dents de Laurent Heynemann et C’est encore loin l’Amérique ? de Roger Coggio. Devenue un visage familier du petit écran grâce à Médecins de nuit, elle tient un second rôle dans Mon oncle d’Amérique d’Alain Resnais, Les Uns et les autres de Claude Lelouch et Double messieurs de Jean-François Stévenin. Avec Grosse, son premier court métrage, elle se met en scène aux côtés de Maurice Pialat, Jean-François Stévenin et Delphine Seyrig et remporte le César du Meilleur Court Métrage. Sollicitée par Danièle Dubroux sur La Petite Allumeuse et Paul Vecchiali sur Le Café de Jules, elle réalise Outremer, premier long métrage intimiste où elle donne la réplique à Nicole Garcia et Marianne Basler. Acclamé par la critique, le film est présenté à la Semaine de la Critique à Cannes et nommé aux César. Dirigée par Cédric Kahn dans Bar des rails, elle est récompensée au Festival de Valladolid pour Olivier, Olivier d’Agnieszka Holland et figure au générique de Chasse gardée de Jean-Claude Biette, Le Petit Garçon de Pierre Granier-Deferre et Les Caprices d’un fleuve de Bernard Giraudeau. Elle co-écrit par ailleurs L’Année Juliette de Philippe Le Guay. Son second long métrage, Post coïtum, animal triste, sélectionné au Certain Regard à Cannes, évoque la passion d’une femme pour un homme plus jeune. Après Vénus Beauté (Institut) de Tonie Marshall, elle interprète et réalise pour Arte le drame Sa mère, la pute et joue dans Le Temps du loup de Michael Haneke, Tout le plaisir est pour moi d’Isabelle Broué, Les Chansons d’amour de Christophe Honoré et Made in Italy de Stéphane Giusti. Entre-temps, elle dirige Carole Bouquet dans la comédie Travaux, on sait quand ça commence…, présentée à la Quinzaine des Réalisateurs. Elle tourne ensuite Tu honoreras ta mère et ta mère où elle retrouve Nicole Garcia. Récemment, elle est remarquée dans Demi-sœur de Josiane Balasko, 100% cachemire de Valérie Lemercier et Les Combattants de Thomas Cailley. Très présente à la télévision, elle participe aux séries Vénus et Apollon et Engrenages

Métier : Comédien et Scénariste

Antoine Chappey apparaît pour la première fois à l’écran dans Mona et moi de Patrick Grandperret.

Sollicité par Cédric Klapisch sur Riens du tout, Le Péril jeune, Chacun cherche son chat et Un air de famille, il tourne sous la direction de Simon Reggiani dans De force avec d’autres, Laurence Ferreira Barbosa dans Les Gens normaux n’ont rien d’exceptionnel, Xavier Durringer dans La Nage indienne, Claire Denis dans J’ai pas sommeil, Marion Vernoux dans Personne ne m’aime et Laurent Tuel dans Le Rocher d’Acapulco. Suivent Caméléone de Benoît Cohen, Pour rire ! de Lucas Belvaux, Le Ciel est à nous de Graham Guit, Vive la République ! d’Éric Rochant, Cantique de la racaille de Vincent Ravalec et Le Bleu des villes de Stéphane Brizé. Acteur fétiche de Marie Vermillard, il se voit confier le rôle de Louis de Clèves dans La Lettre du maître portugais Manoel de Oliveira qu’il retrouve dans Je rentre à la maison et le court métrage Rencontre unique, réalisé dans le cadre du projet cannois Chacun son cinéma. Frère de Benoît Magimel dans Selon Matthieu de Xavier Beauvois qui fait de nouveau appel à lui dans Le Petit Lieutenant, il joue dans les comédies dramatiques On appelle ça… le printemps d’Hervé Leroux et Le Lait de la tendresse humaine de Dominique Cabrera. Acteur exigeant, il tient le premier rôle des Jours où je n’existe pas de Jean-Charles Fitoussi et rejoint la distribution de 5×2 de François Ozon. Après Cache-cache d’Yves Caumont, il renoue avec la gravité dans Je suis un assassin de Thomas Vincent et À ce soir de Laure Duthilleul et excelle dans la comédie avec La Maison du bonheur de Dany Boon et Mauvaise Foi de Roschdy Zem qu’il retrouve comme partenaire dans Indigènes de Rachid Bouchareb. Il tourne également dans le thriller L’Empreinte de l’ange de Safy Nebbou, le drame Les Inséparables de Christine Dory, le polar parodique Poupoupidou de Gérald Hustache-Mathieu et la chronique intimiste En ville de Valérie Mréjen et Bertrand Schefer. Éclectique, il change d’univers dans Pauline détective de Marc Fitoussi, Main dans la main de Valérie Donzelli et Le Prochain Film de René Féret. Acteur familier du court métrage, il co-écrit Oui, peut-être au côté de Maryline Canto qui le dirige dans Le Sens de l’humour, son premier long métrage. Récemment à l’affiche des Cowboys de Thomas Bidegain et du Grand Jeu de Nicolas Pariser, il jouera prochainement dans La Forêt de Quiconces de Grégoire Leprince-Ringuet et Fui banquero d’Émilie et Patrick Grandperret. À la télévision, il participe à de nombreux téléfilms à succès comme US Go Home

Métier : Comédienne

Après des études de Lettres, Frédérique Bel fait ses armes au Conservatoire Francis Poulenc et au Studio Pygmalion. Suivent quelques séries télévisées, des pièces de théâtre et des publicités réalisées par Étienne Chatiliez, Jean-Pierre Jeunet et Yvan Attal.

Elle fait ses premiers pas au cinéma dans Deuxième vie de Patrick Braoudé et tient des rôles secondaires dans La Beuze de François Desagnat et Vincent Sorriaux, L’Incruste d’Alexandre Castagnetti et Corentin Julius, Un long dimanche de fiançailles de Jean-Pierre Jeunet, Tu vas rire mais je te quitte de Philippe Harel, Imposture de Patrick Bouchitey et Les Poupées russes de Cédric Klapisch. Elle crée le personnage de la piquante et excentrique Dorothy Doll du programme court La Minute Blonde, diffusé dans le cadre du Grand Journal de Canal +. Privilégiant l’humour et l’autodérision, elle campe une pittoresque Miss France dans Un Ticket pour l’espace d’Éric Lartigau et une Miss Camping savoureuse dans Camping de Fabien Onteniente.
Elle change ensuite de registre et d’univers avec Changement d’adresse du réalisateur-acteur Emmanuel Mouret, cinéaste dont elle devient la muse et qu’elle retrouve à l’occasion d’Un baiser, s’il vous plaît !, Fais-moi plaisir et L’Art d’aimer. Elle apparaît également dans Tel père telle fille d’Olivier de Plas et Ma vie n’est pas une comédie romantique de Marc Gibaja. De retour aux comédies décalées, elle est à l’affiche des Dents de la nuit de Vincent Lobelle, interprète la méchante cousine de Vilaine de Jean-Patrick Benes et s’offre un Safari chez Olivier Baroux. Après La Grande Vie d’Emmanuelle Salinger, elle prête sa voix à Barbie dans Toy Story 3 de Lee Unkrich et rejoint la distribution des Aventures extraordinaires d’Adèle Blanc-Sec de Luc Besson. Elle tourne sous la direction de Charles Nemes dans Au Bistrot du coin et Hôtel Normandy puis tient le rôle principal du thriller franco-hongkongais Les Nuits rouges du bourreau de jade de Julien Carbon et Laurent Courtiaud. Après L’Amour dure trois ans de Frédéric Beigbeder et Les Seigneurs d’Olivier Dahan, elle est dirigée par Didier Le Pêcheur dans La Liste de mes envies et Philippe de Chauveron dans Qu’est-ce qu’on a fait au Bon Dieu ?, triomphe au box-office. Récemment vue dans Arnaud fait son deuxième film d’Arnaud Viard et L’Étudiante et Monsieur Henri d’Ivan Calbérac, elle sera prochainement à l’affiche des Visiteurs 3 : la Révolution de Jean-Marie Poiré. À la télévision, Frédérique Bel a notamment participé aux séries Les Petits Meutres d’Agatha Christie, Kaamelott, Profilage, Doc Martin et Fais pas si, fais pas ça où elle tient le rôle de Tatiana Lenoir.

Métier : Réalisateur, Scénariste, Auteur et Professeur de cinéma

Fils de l’écrivain Jacques Sojcher, Frédéric Sojcher fait connaissance avec les plateaux de tournage à trois ans et participe comme figurant à douze ans à Préparez vos mouchoirs de Bertrand Blier.

Adolescent, il devient correspondant de François Truffaut et réalise, à quinze ans, son premier court métrage, Ciné-suicide. Trois ans plus tard, il dirige Serge Gainsbourg, Michael Lonsdale et Bernard Lavilliers dans le court métrage Fumeurs de charme. Regarde-moi, son premier long métrage, réunit Sandrine Blancke, Mathieu Carrière, Carmen Chaplin et Claire Nebout. Sa réalisation suivante, Cinéastes à tout prix, est sélectionnée hors compétition au 57ème Festival de Cannes. Ce documentaire brosse le portrait de réalisateurs-poètes qui réinventent l’art sans s’en apercevoir. Par la suite, il met en scène le singulier Hitler à Hollywood qui joue sur la frontière entre réalité et fiction. Le film prend pour point de départ le documentaire que réalise Maria de Medeiros sur Micheline Presle. Plusieurs personnalités de premier plan y tiennent leurs propres rôles dans des situations inventées mais avec de vraies références à l’Histoire du cinéma. L’œuvre est récompensée par le Prix de la Critique Internationale au Festival de Karlovy Vary.
Après le moyen métrage À toi de jouer, le cinéaste réalise le documentaire Je veux être actrice dans lequel la jeune Nastasjia Sojcher, qui rêve de devenir comédienne, côtoie plusieurs grands acteurs qui lui transmettent leurs secrets. Frédéric Sojcher est l’auteur d’une vingtaine d’ouvrages. Ses livres évoquent notamment la direction d’acteurs, le cinéma belge et européen, le parcours de grands réalisateurs ou encore l’Histoire, la production et la pratique du 7ème art (Main basse sur le film, La Kermesse héroïque du cinéma belge, Luc Besson, un Don Quichotte face à Hollywood ?, Le Manifeste du cinéaste…). Le Fantôme de Truffaut met en lumière une galerie de portraits attachants et éclaire sur la réalité de fabrication et de diffusion d’un film. Frédéric Sojcher a dirigé les collections «Cinéma» des éditions du Rocher, Séguier, Klincksieck et de l’Amandier.
Il est également à la tête de la revue Caméras subjectives aux Impressions Nouvelles. Actuellement, il est directeur de la collection «Théories et pratiques du cinéma» aux éditions Riveneuve et a en charge le Master professionnel en Scénario, Réalisation et Production de l’Université Paris I – Panthéon-Sorbonne. On lui doit par ailleurs une pièce de théâtre intitulée Mention très bien.

Métier : Comédien

Né au Vietnam de parents cambodgiens, Frédéric Chau grandit dans le 18ème arrondissement de Paris et en Seine-Saint-Denis. Il obtient un bac scientifique et un DUT en télécommunication.

Passionné de voyages, il devient steward pour Air France en 1998. Pour combattre sa timidité, il prend des cours d’art dramatique au Théâtre Espace Marais. À l’issue de cette formation, il se confronte à la réalité professionnelle et passe plusieurs castings. Sa chance lui est donnée dans le stand-up, qui l’amène à une première reconnaissance publique. Il crée le collectif «Barres de rires» avec des valeurs montantes de la scène humoristique comme Fabrice Eboué et Thomas N’Gijol avec lesquels il est repéré par le metteur en scène de Jamel Debbouze. Assurant la première partie du nouveau one-man show de ce dernier, 100% Jamel, il devient membre du Jamel Comedy Club. Après trois saisons au sein de cette troupe, deux tournées dans toute la France, une série pour Canal + et quelques apparitions à la télévision, il quitte ses collègues en 2009 pour se consacrer entièrement à sa carrière d’acteur.
Il obtient son premier rôle au cinéma dans Eden à l’ouest de Costa-Gavras et joue par la suite dans une dizaine de longs métrages. Puis en 2014, il tient l’un des rôles principaux du film culte au succès triomphal Qu’est-ce qu’on a fait au Bon Dieu ?. En 2015, sort son livre Je viens de si loin qui retrace le parcours de ses parents et évoque leur fuite du génocide cambodgien et leur exode jusqu’en France. Actuellement, Frédéric Chau développe le long métrage Made in China qu’il tournera courant 2016.

Métier : Réalisateur et Journaliste

Stéphane Bentura suit un cursus universitaire en Histoire contemporaine. Titulaire d’une Maîtrise à la Sorbonne et d’un DEA d’études soviétiques et est-européennes sous la direction d’Hélène Carrère d’Encausse à l’I.E.P. de Paris, il se lance dans le journalisme et travaille huit ans pour l’Agence France-Presse.

Correspondant permanent à Moscou et Washington, il revient à Paris comme grand reporter aux informations générales avant de se lancer dans la réalisation de nombreux reportages et documentaires télévisés de tous formats, diffusés sur France 2, Canal +, France 5, Arte, M6 et France 3. Ses travaux traitent de divers sujets : actualité internationale, politique, sport, culture, Histoire, tourisme… Ils ont souvent été programmés en prime-time ou présentés dans le cadre d’émissions spéciales comme Infrarouge, Pièces à conviction et Canal + Spécial Investigation. Stéphane Bentura est salué pour l’acuité de son regard et la justesse de son observation. Sa méthode repose sur une investigation poussée, au service de la sociologie.
Chacun de ses films s’axe sur une histoire personnelle comme le parcours atypique, la rupture et le basculement et expose souvent une problématique sociétale. Les thèmes qu’il aborde ont un dénominateur commun : parler de ce et de ceux que l’on oublie dans les histoires humaines. Pour chaque documentaire, il tente de raconter ce que l’on ne voit pas au-delà des apparences. On lui doit ainsi les films CER : la dernière chance, Sharon–Arafat, le dernier combat, Sa Majesté Berlusconi, Douaniers au cœur de tous les trafics , Intrigues et coulisses au Vatican, La Guerre économique secrète, Opérations terroirs, Berlusconi, Cour des comptes, les comptables de la République, La Nouvelle Brocante, Villiers-le-Bel, les maux pour le dire, St Petersbourg Secret, Trafic d’art : les nouvelles filières, Africastups, Mexique : au bord de l’overdose, QI : Histoire d’une imposture, Les Bio du village, Libye : le blogueur et le dictateur, Affaire Armstrong, qui sont les complices ?, Stress scolaire : l’obsession de l’excellence, Saint Tropez, histoire secrète d’un petit port de pêche et plus récemment Dans les coulisses des 1.000 merveilles du Monde, Les marchands d’Hitler et Attentats : les visages de la terreur.

Métier : Comédien, Réalisateur et Scénariste

Patrick Braoudé débute au cinéma dans French Lover de Richard Marquand et Femmes de personne de Christopher Franck. Il tourne également sous la direction de Roger Hanin dans Train d’enfer et Gérard Krawczyk dans Je hais les acteurs et L’Été en pente douce.

En parallèle, il co-signe les scénarii de Black Mic Mac de Thomas Gilou, L’Œil au beur(re) noir de Serge Meynard et Un père et passe de Sébastien Grall. Il écrit, interprète et réalise ensuite son premier long métrage Génial, mes parents divorcent ! qui réunit à ses côtés Patrick Bouchitey, Clémentine Célarié, Daniel Russo et Pascal Légitimus. Neuf mois, son second film, rencontre un vif succès et lui permet de diriger pour la première fois Philippine Leroy-Beaulieu et Catherine Jacob et de retrouver Daniel Russo, Patrick Bouchitey et Pascal Légitimus. Cette comédie sur la grossesse vue du côté paternel fait l’objet d’un remake américain.
Comme acteur, il retrouve la comédie sentimentale avec XY de Jean-Paul Lilienfeld et signe son troisième long métrage consacré à l’amour et au destin, Amour et confusions, interprété par Kristin Scott Thomas, Valeria Bruni Tedeschi, Jeanne Moreau, Gérard Darmon et lui-même. Suivent Que la lumière soit ! d’Arthur Joffé, Quasimodo del Paris de Patrick Timsit et Je veux tout de Guila Braoudé. Il s’offre un voyage dans le temps grâce à Deuxième Vie, son quatrième film, qui rassemble Maria de Medeiros, Isabelle Candelier, Daniel Russo, Gad Elmaleh, Élie Semoun et Thierry Lhermitte. Il est ensuite dirigé par Claude Lelouch dans And now… Ladies and Gentlemen et tourne avec Laurent Baffie dans Les Clefs de bagnole et Bertrand van Effenterre dans Tout pour l’oseille.
Par la suite, il adapte pour le grand écran la bande dessinée culte de René Goscinny et Jean Tabary, Iznogoud, avec Michaël Youn dans le rôle-titre. Après Mes copines de Sylvie Ayme, il joue dans le film Un homme d’État de Pierre Courrège et endosse le costume du candidat François Hollande lors de la campagne présidentielle de 2012 dans La Dernière Campagne de Bernard Stora, diffusé sur France 2. Récemment à l’affiche de Tu veux ou tu veux pas de Tonie Marshall et Joséphine s’arrondit de et avec Marilou Berry, Patrick Braoudé prépare actuellement le film DAD. Six ans après Les Insatiables d’Hanokh Levin, il revient sur scène, en 2015, dans la pièce Nos Femmes d’Éric Assous, mise en scène par Richard Berry au Théâtre de Paris.