Présidents de jury – Festival2valenciennes https://2016.festival2valenciennes.fr Tue, 06 Dec 2016 15:41:02 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=4.7.26 Jury Fictions https://2016.festival2valenciennes.fr/jean-pierry-mocky/ Tue, 08 Mar 2016 11:25:49 +0000 https://2016.festival2valenciennes.fr/?p=2882 Bio

Métier : Réalisateur, Scénariste, Producteur, Comédien et Auteur

Président du jury Fictions

Jean-Pierre Mocky débute comme acteur entre la France et l’Italie. Il a la chance de travailler avec Pierre Fresnay qui le découvre et de suivre la classe de Louis Jouvet au Conservatoire.

Son parcours croise Marcel Carné, Jean Dréville, Marcel L’Herbier, Jean Cocteau, Jean Anouilh, Claude Autant-Lara, Henri Decoin, Jean Delannoy, Raymond Rouleau, Ingrid Bergman, Michelangelo Antonioni ou encore Federico Fellini et Luchino Visconti dont il a été brièvement l’assistant. Il adapte Hervé Bazin avec La Tête contre les murs réalisé par Georges Franju. Avec Les Dragueurs s’ouvre une carrière de cinéaste prolifique. En soixante-dix ans, il signe soixante-trois longs métrages et impose un style bien à lui, provocateur, hédoniste et libertaire.
Il s’inspire souvent de la littérature à l’instar de La Grande Frousse d’après Jean Ray, Un linceul n’a pas de poche, tiré d’Horace McCoy et Le Mari de Léon, adapté de Frédéric Dard. Alternant farces, polars et poursuites, il constitue derrière lui une troupe d’habitués comme Bourvil, Michel Serrault, Jean Poiret, Michael Lonsdale, Dominique Zardi, Richard Bohringer, Bernadette Lafont et Jean-Claude Rohmer et des inattendus comme Dick Rivers, Nino Ferrer, Sim et Noël Godin. Il dirige souvent de grandes vedettes comme Philippe Noiret dans Le Témoin, Jacques Dutronc et Jacqueline Maillan dans Y a-t-il un Français dans la salle ?, Catherine Deneuve dans Agent trouble qui vaut un César à Dominique Lavanant, Jeanne Moreau dans Le Miraculé ou Jane Birkin et Sabine Azéma dans Noir comme le souvenir.
Avec le talent d’un caricaturiste et d’un moraliste acerbe, il s’attaque à la corruption par l’argent dans Un couple, Snobs ! et Les Vierges, fait part de son anticléricalisme dans Un drôle de paroissien, dézingue la télévision dans La Grande Lessive (!), pourfend l’administration dans Les Compagnons de Marguerite, accuse l’univers du sport dans À mort l’arbitre et défend les laissés-pour-compte dans toute son œuvre qui prône les chemins de travers.
Parmi ses autres films marquants, on peut citer La Grande Frousse, L’Ibis rouge, Le Piège à cons, Le Pactole, Les Saisons du plaisir et Ville à vendre. Il continue de résister aux pressions du métier avec un système de production alternatif, de Robin des mers au Furet, en passant par 13 French Street et Le Mentor. Il retrouve un second souffle grâce à la chaîne 13ème Rue pour laquelle il lance la collection Myster Mocky présente.
Propriétaire du cinéma Le Brady, puis de l’Action Ecoles devenu le Desperado, Jean-Pierre Mocky rachète récemment l’Action Christine rebaptisé le Christine 21 où il prolonge l’esprit de ses fondateurs Jean-Max Causse et Jean-Marie Rodon.
Il a publié plusieurs livres de mémoires dont, récemment, Je vais encore me faire des amis ! et Une œuvre en solo.

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Jury documentaires https://2016.festival2valenciennes.fr/daniel-leconte/ Tue, 08 Mar 2016 11:01:58 +0000 https://2016.festival2valenciennes.fr/?p=2861 Bio

Métier : Réalisateur, Producteur, Scénariste, Auteur et Journaliste

Président du jury Documentaires

Daniel Leconte débute au Monde Diplomatique et Libération comme grand reporter avant d’intégrer France Culture et la chaîne Antenne 2 pour laquelle il couvre l’actualité internationale et présente le journal télévisé.

Il produit également et anime le magazine L’Histoire immédiate. Il reçoit par ailleurs le Prix des Droits de l’Homme de la LICRA pour son film Refuzniks ou la liberté retrouvée et les Prix Albert Londres, Ondas et Input pour La Deuxième Vie de Klaus Barbie. La mini-série documentaire Le Rêve perdu de Nicolas Kazakov qui couvre sept décennies d’Histoire russe lui vaut une nouvelle fois le Prix Input. Au sein de la chaîne franco-allemande Arte dont il est directeur de l’information de 1991 à 1994, il anime De quoi j’me mêle !, émission-débat bimensuelle qui suit les documentaires diffusés lors des soirées Thema. Il produit, de plus, les émissions Transit et Zanzibar.
À la tête des sociétés de production Doc en stock et Films en stock, il finance plus de quatre cents documentaires et en réalise une cinquantaine. Ses productions reflètent ses idéaux et traitent de sujets sensibles à l’instar de L’Avocat du diable, Nous, enfants d’homos et Le 11 septembre n’a pas eu lieu.
Derrière la caméra, il manifeste son engagement et sa vision impliquée dans les évènements qui le préoccupent comme dans United We Stand et Afghanistan, la guerre pour de vrai. Toujours pour Arte, il lance la mini-série documentaire Lénine, si tu savais qui fait partie de la série Le Rêve perdu de Nicolas Kazakov et évoque la Russie post-communiste, puis la collection L’Enfance d’un chef, consacrée à la jeunesse de grandes figures historiques. Au sein de Films en stock, il produit les fictions Princesse Marie de Benoît Jacquot, Au crépuscule des temps de Sarah Lévy et Monsieur Max de Gabriel Aghion ou encore le long métrage La Ravisseuse d’Antoine Santana. Comme réalisateur et producteur, il présente en sélection officielle au 61ème Festival de Cannes et au Festival de New York C’est dur d’être aimé par des cons, documentaire qui retrace l’historique de la controverse autour des caricatures du prophète Mahomet, publiées dans Charlie Hebdo.
Il vit une nouvelle aventure exceptionnelle grâce à Carlos d’Olivier Assayas qui revient sur la vie du révolutionnaire et terroriste vénézuélien Ilich Ramírez Sánchez. Diffusé à la fois sur Canal + et en salles dans une version raccourcie, le film dont il a l’idée originale et qu’il produit et co-écrit est acclamé par la critique française et internationale. Il est sélectionné hors compétition à Cannes et reçoit deux nominations aux Golden Globes, aux Emmy Awards et aux César. En couronnement de ce triomphe, il obtient le Golden Globe de la Meilleure Mini-série ou Meilleur Téléfilm et permet à Edgar Ramirez de remporter le César du Meilleur Espoir Masculin.
Daniel Leconte lève ensuite le voile sur l’affaire Clearstream avec Le Bal des menteurs, nommé au César du Meilleur Documentaire et diffusé sur Canal + dans une version longue sous le titre Le Grand Bal des menteurs. Co-réalisé avec Emmanuel Leconte, L’Humour à mort évoque l’attentat contre Charlie Hebdo du 7 janvier 2015. Sorti le 16 décembre dernier, il est sélectionné aux Festival de Toronto (TIFF) et de Copenhague (CPH:DOX).
Cité à plusieurs reprises au FIPA et aux Prix Europa et Input qu’il a obtenu deux fois, Daniel Leconte est également l’auteur du livre Camus, si tu savais, paru aux éditions du Seuil.

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Jury Courts Métrages https://2016.festival2valenciennes.fr/christelle-cornil/ Tue, 01 Mar 2016 17:12:54 +0000 https://2016.festival2valenciennes.fr/?p=3077 Bio

Métier : Comédienne

Présidente du jury Courts Métrages

Après une formation artistique à la Oxford School of Drama en Angleterre, ainsi qu’à l’IAD et au Conservatoire en Belgique, Christelle Cornil décroche son premier rôle au cinéma dans Le Vélo de Ghislain Lambert de Philippe Harel, au côté de Benoît Poelvoorde.

Elle enchaîne ensuite les rôles dans de nombreux courts métrages parmi lesquels Dormir au chaud de Pierre Duculot et Révolution de Xavier Diskeuve, qui lui valent un prix d’interprétation conjoint au Festival «Le Court en dit long», ou encore Stencil de Dominique Laroche pour lequel elle reçoit un Prix d’interprétation au Festival «Paris tout court». Elle apparait également à l’affiche des longs métrages Comme tout le monde de Pierre Paul Renders, Cowboy de Benoît Mariage, OSS 117 – Rio ne répond plus de Michel Hazanavicius, Menteur de Tom Geens, My Queen Karo de Dorothée Van Den Berghe, Sœur Sourire de Stijn Coninx avec Cécile de France, Sans laisser de traces de Grégoire Vigneron ou encore Let My People Go de Michaël Buch. En 2010, Christelle Cornil est à l’affiche du film Illégal d’Olivier Masset-Depasse, pour lequel elle remporte le Magritte du Meilleur Second Rôle Féminin. Pierre Duculot lui confie en 2012 le 1er rôle de son long métrage Au cul du loup. Elle est ensuite à l’affiche de Landes de François-Xavier Vivès, Les Conquérants de Xabi Molia et du court métrage Electric Indigo de Jean-Julien Colette. En 2014, on la retrouve notamment dans Deux jours, une nuit de Luc et Jean-Pierre Dardenne. En 2015, elle était à l’affiche de Jacques a vu du Namurois Xavier Diskeuve, qui lui a valu un nomination aux Magritte du Meilleur Premier Rôle Féminin. Cette année, on pourra la voir sur grand écran dans Au nom de ma fille de Vincent Garenq, Les Visiteurs III : La Révolution de Jean-Marie Poiré et La fille inconnue de Luc et Jean-Pierre Dardenne. Sur le petit écran, Christelle Cornil sera dans Presque comme les autres de Renaud Bertrand et Le mari de mon mari de Charles Nemès.

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